Hypnose et thérapies brèves

Soyez bien, simplement

Catégorie : relations

Dépendance affective?

 

Vous êtes nombreux à consulter parce que vous souffrez de dépendance affective. C’est un sujet sérieux car il est porteur de beaucoup de souffrance, de sentiment d’échec, de dévalorisation.

Attention, vouloir faire plaisir à celui ou celle qu’on aime, avoir envie de savoir avec qui il ou elle est, de connaitre ses amis…ne relève pas de la dépendance affective mais du besoin de partage dans le cadre normal d’une relation amoureuse.

Concernant la dépendance affective, voici en quelques mots ce qui est relevé : la jalousie et le doute dès que l’autre est absent, le sentiment d’être illégitime dans la relation, de ne pas être intéressant ou intéressante (pourquoi m’aime-t-il, pourquoi m’aime-t-elle ?), la peur d’être rejeté si on exprime une divergence, la difficulté de prendre des décisions car la personne qui souffre d’un trouble de la dépendance manque cruellement de confiance en elle. Ce sont les ressentis, les émotions, et c’est beaucoup de souffrance.

Dans les actes, le dépendant affectif s’efface au profit de l’autre, de ses goûts, de ses amis car il croit devoir faire des concessions sur tout pour ne pas perdre l’autre. Il devient ainsi une sorte de clone, un être passif. Il a sans cesse besoin d’être rassuré sur les sentiments qu’éprouve l’autre. La demande, les attentes sont fortes de ce point de vue.

Pourtant, au début de la relation amoureuse, chacun a apporté sa singularité, ses différences. Peu à peu, les choses s’affadissent quand l’un devient de plus en plus passif, quand il y a moins de partage et que le besoin d’être rassuré devient incessant. Alors soit il y a sursaut, soit il y a rupture.

La dépendance affective se ressent aussi dans l’amitié, créant des relations déséquilibrées voire empreintes de perversion. Dans l’adolescence, on voit ainsi des jeunes qui se transforment en faire-valoir soumis au sein d’un groupe ou d’un duo par crainte de ne pas en être !

Au travail, cela apparait à travers des difficultés à prendre des décisions, à les assume. Apparait souvent le besoin d’assentiment, d’approbation d’une tierce personne.

Quel que soit le contexte, le point commun est la peur du rejet, de la solitude.

A l’origine, il y a souvent une blessure d’enfance.  Il peut s’agir par exemple d’un enfant qui a dû s’effacer au profit d’un parent souffrant ou encore d’un frère ou d’une sœur qui avait besoin d’attention (par exemple malade ou engagé dans une activité accaparante…). Peut-être l’enfant a-t-il été confronté à l’absence . Il peut aussi s’agir de faits tout à fait anodins, et qui ont pourtant laisser cette trace inconsciente. (Je vous invite à consulter l’article sur les blessures d’enfance Blessures d’enfance…)

Bonne nouvelle, on peut s’affranchir de la dépendance affective. Là encore, il y a différents angles d’attaque pour atteindre un objectif d’indépendance, d’autonomie permettant des relations beaucoup plus saines et agréables.

-Travail de nettoyage de la blessure

-Développement de l’estime de soi, de la valeur personnelle.

-Développement de la confiance en soi (capacité à agir et à être, connaissance de soi)

-Développement de l’autonomie

Chaque accompagnement est personnalisé bien sûr, selon la situation.

Imaginez-vous, serein, sereine dans vos relations qu’elles soient amoureuses, amicales, professionnelle, sans vivre dans la crainte de perdre, ressentant la capacité d’agir par vous-même, en confiance.

Si cet article vous remue, si vous vous sentez concerné, il faut vous libérer et l’hypnose est un merveilleux outil pour cela.

Conflits interpersonnels, en maîtriser les émotions

« Je vais voir mon frère, je sens qu’on va encore s’engu…., de toute façon il s’imagine que j’ai la belle vie et qu’il n’y a que lui qui fait des efforts pour les parents»- citation anonyme et unanime

Le désaccord, la colère, le conflit sont nécessaires, c’est aussi une affirmation de soi, de ses idées, de ses opinions, une énergie. A une condition tout de même, c’est que ça soit constructif. 
Mais quel dommage de se disputer systématiquement avec les personnes que l’on aime, ou avec un collègue avec qui nous passons tant de temps. Quelle perte d’énergie quand, au lieu de s’en réjouir, on appréhende certaines rencontres car on sait à l’avance que ça va partir en vrille, que les mots et les maux vont fuser, trop vite, faire mal et qu’on va le regretter, mais que c’est plus fort que nous !

Il est pourtant simple de faire évoluer ses perceptions, son mode de communication, de se mettre un peu plus à la place de l’autre, de l’écouter un peu mieux…sans pour autant renoncer à nos opinions.
Changer de perspective, travailler sur la colère, faire le deuil de la souffrance que nous a infligé une personne, réviser ces histoires de place familiale que l’on traîne depuis trop longtemps, ce sont de belles évolutions en perspective n’est-ce pas ?