La toussaint approche. Cette période de l’année est associée à la mort, au souvenir des disparus. On fleurit les tombes, on se rend dans les cimetières. Avant la prépondérance des grandes religions monothéistes, les fêtes païennes lors desquelles on honorait les morts correspondaient en occident à la période de l’équinoxe, ce moment de l’année où les nuits deviennent plus longues que les jours, réveillant les peurs ancestrales. C’est ce qui est à l’origine de toutes les fêtes de lumières, fêtes des bougies qui viennent éclairer la nuit et réchauffer les cœurs.

C’est le moment de penser à nos chers disparus. La mort est un événement naturel, auquel chacun d’entre nous est plus ou moins préparé. Certains décès nous bouleversent pourtant plus que d’autres, laissant un sentiment d’inachevé, parce que la personne décédée est partie trop jeune, ou dans des circonstances trop difficiles, parce qu’on n’a pas pu lui dire au revoir, dire ce que l’on avait encore à dire, exprimer amour ou rancœur…, tendresse ou colère. Dans tous les cas, perdre un être cher, un parent, est toujours une épreuve.

Le deuil est un processus douloureux qui se déroule en plusieurs étapes. Leur durée et leur intensité est variable selon qui le vit et dans quelles conditions. 

Les grandes étapes sont les suivantes

  • Le choc et le déni. L’annonce est associée à sentiment d’irréalité, comme si c’était un cauchemar dont on va se réveiller.
  • Vient ensuite la phase de ressenti des émotions, colère, culpabilité, peur, honte, abandon, mais parfois aussi libération, soulagement (qui peut aussi être source de culpabilité)
  • Après ce chaos émotionnel, la tristesse prend le dessus.
  • Puis vient le temps de l’acceptation.
  • Et enfin celui de la reconstruction.

Ces étapes peuvent être revécues en boucle, mais de plus en plus atténuées, jusqu’à ce que le deuil soit fait.  La durée moyenne du deuil communément admise est d’environ un cycle annuel. Il s’agit bien sûr d’une simple approximation.

Si toutefois le chaos émotionnel perdure au delà d’une durée raisonnable, qu’il est source de mal-être et donne l’impression d’un blocage, alors il faut agir.

Quelle que soit votre spiritualité, vos croyances, il est alors important de libérer les émotions, de laisser, en quelque sorte, partir le défunt.

Je vous propose de vous faire bénéficier de mon expérience sur cette thématique. Je vous accompagne respectueusement et en douceur dans ce processus afin de vous permettre de reprendre votre chemin, grâce à une technique éprouvée intégrant les stimulations bilatérales (style EMDR) et l’accompagnement verbal.