Hypnose et thérapies brèves

Soyez bien, simplement

Étiquette : conditionnement

Blessures d’enfance…

L’autre jour, j’achetai des produits de saison sur le marché quand je fus alertée par les pleurs d’un enfant d’environ trois ans. Il semblait perdu, les larmes inondaient son visage. Je me suis accroupie à sa hauteur pour le réconforter. Je ne voyais plus que des jambes et des chaussures. Je veillais à conserver mon équilibre car à cette hauteur, on se fait vite bousculer. Un homme se mit à notre niveau et l’enfant se jeta dans ses bras. C’était son père qui venait de choisir le melon dominical…Ce papa affairé n’est pas un bourreau d’enfant, il n’a jamais quitté son enfant du regard , il n’a pas failli à son devoir, l’enfant était dans son champ de vision à chaque seconde. En revanche le petit lui, ne voyait plus son père. Vous comprenez bien qu’il ne s’est rien passé d’inhabituel ni de grave, et que c’est juste une différence de point de vue entre l’enfant et l’adulte: scène de la vie quotidienne!

Et bien parfois il n’en faut pas plus pour que ce banal « non-incident » reste profondément gravé comme une blessure qui va modeler certains comportements chez l’adulte que ce petit chaland deviendra. Le petit enfant interprète la vie de son point de vue qui n’est pas celui de l’adulte car son parent est la principale référence et lui du haut de ses trois ans ne sait pas relativiser, il prend tout au premier degré. Je me rappelle des hurlements de terreur d’un neveu à qui j’avais dit avec affection que j’allais le manger! L’enfant voit tout du petit bout de sa lorgnette. Ce petit chaland développera peut-être, pour si peu, une peur de l’abandon, qui générera chez lui de la dépendance affective, de la possessivité, de l’instabilité affective… ou peut-être pas, nul ne peut le prévoir.

Nous avons tous nos blessures d’enfance, plus ou moins profondes, plus ou moins handicapantes. Heureusement, nous disposons aussi, la plupart du temps des moyens de les réparer tout au long de notre vie, grâce à notre résilience naturelle (écouter Boris Cyrulnik) . Lise Bourbeau dans son best-seller « cinq blessures qui empêchent d’être soi-même » décrit ainsi l’abandon, le rejet, la trahison, l’injustice et l’humiliation. Selon d’autres auteurs , on peut aller jusqu’à 14 blessures.

Ces blessures peuvent aussi avoir de belles conséquences, ainsi l’enfant « abandonné » quand il dépasse son syndrome peut devenir excellent en gestion des relations, il est médiateur, pacificateur.

Quand les blessures sont trop intenses, trop présentes, elles ne cicatrisent pas et le moindre événement ouvre les plaies trop mal refermées, jamais vraiment nettoyées. C’est alors que l’on commence à reproduire des schémas toujours identiques dans ses relations par exemple.

exemple 1: l’enfant « invisible » passe sous le radar, inaperçu. Il se sent peu accepté, peu reconnu. Il a de la difficulté à percevoir l’importance qu’il revêt aux yeux des autres, à trouver sa place, à sentir ses forces. Adulte, il peut être perfectionniste et jamais satisfait de son travail car persuadé qu’il n’est pas à la hauteur. Il est une force vive qui sait reconnaître les forces des autres mais rarement les siennes. C’est le client parfait pour le complexe de l’imposteur. (pour plus d’informations sur ce syndrome, je vous invite à consulter passeport santé en cliquant sur le lien ci-dessus)

Il a besoin de reprendre sa place dans le monde

Exemple 2: l’enfant « sacrifié », est toujours prêt à laisser sa place, il reproduit des schémas de dévalorisation de lui-même, il a du mal a exprimer ses limites, à dire non. On profite de lui et il se respecte peu lui-même.

Il a besoin de retrouver le respect de lui même et à faire respecter ses limites.

Ces descriptions sont sans doute caricaturales, tout est question d’échelle. Et souvent, on apprend à vivre avec nos blessures, à tourner autour en quelque sorte.

Si en revanche, il y a de la souffrance, alors il faut agir.

En hypnose, on va aller faire des nettoyages, apporter des ressources, utiliser des protocoles de « reparentage », aller soigner cet « enfant intérieur » en douceur, sans culpabiliser qui que ça soit, sans aller fouiller dans les origines, sans y passer des jours, mais en se projetant au contraire dans un futur meilleur…

Si ce sujet vous concerne, appelez-moi .

Hypnotiquement vôtre

Chaque mot compte!

Notre cerveau si merveilleusement complexe fait de chacun de nous un être unique. Il est aussi parfois assez binaire, et il faut lui parler gentiment car il entend tout ce que vous dites et surtout il l’enregistre 🙂 C’est une boucle, un cercle: vous pensez, vous dites, vous vous entendez, vous enregistrez, vous pensez, vous dites, vous vous entendez, vous enregistrez, et ainsi de suite…..

Ce cercle peut être vicieux ou vertueux, à vous de choisir. Si vous répétez sans cesse, que vous avez des problèmes (qui n’en n’a pas?), vous vous enfoncez peu à peu dans une posture de victime, qui va vous attirer de nouveaux problèmes…

C’est pourquoi il est très important de bien réfléchir au vocabulaire que nous employons.

un premier mot à chasser de votre vocabulaire: le mot problème. Remplacez-le par défi, ou projet, ou objectif, ou tout autre mot positif qui vous convient mieux.

Dans le premier cas, vous êtes victime de vos problèmes, des aléas de la vie, dans l’autre cas, vous êtes acteur, moteur de votre vie.

Par exemple:

Depuis longtemps, j’ai des problèmes de confiance en moi, c’est à cause de mes parents qui m’ont mis trop de pression.

Versus

J’ai un défi à relever, aujourd’hui je souhaite aller de l’avant et faire grandir ma confiance en moi.

A la lecture de ces deux phrases, posez vous la question de ce qu’elles vous inspirent, laquelle est la plus stimulante, motivante?

Alors à partir de maintenant, hop… plus de problèmes, que des défis!