Vous voulez rentrer dans votre maillot cet été, vous alléger pour faire du bien à vos articulations, à votre corps, vous voulez vous sentir plus beau ou plus belle, gagner en confiance, en bien-être, faire coller l’image que vous avez à l’intérieur avec celle que vous renvoie votre miroir…
Quelle que soit votre motivation à perdre du poids, ma proposition pour mincir durablement, agréablement, c’est de vous réconcilier, de faire la paix avec votre corps, avec votre histoire, avec la nourriture
1.Vous réconcilier avec votre corps
Quel corps désirez-vous ? Celui des magazines qui vous conditionnent à vous trouver trop gros, trop grosse, trop mou, trop molle, insuffisamment musclé (e)
Mais n’êtes-vous pas aussi trop petit(e) , trop grand(e), trop ridé(e), vos yeux et votre peau sont-ils de la bonne couleur, votre bouche assez pulpeuse, votre barbe assez fournie, vos seins assez haut, vos jambes assez longues, vos bras assez courts, et la tête et la tête, et le cou et le cou? Que voudriez-vous encore changer pour correspondre à ces images de papier ?
Non ! vous vous rendez bien compte que cela est un leurre. Oubliez ces chimères dont le seul but est de vous faire consommer après vous avoir fait rêver.
Votre objectif doit vous ressembler, être accessible et motivant, correspondre à votre morphologie, à votre forme, à votre individualité.
Se réconcilier avec son corps, c’est aussi redécouvrir ses sensations, de faim, de satiété, le respecter, s’arrêter de manger quand il est plein, lui apporter ce dont il a besoin quand il est vide. C’est aussi retrouver le plaisir, oublier la culpabilité quand on mange un carré de chocolat ( la culpabilité génère du stress qui génère une sécrétion de cortisol qui favorise le stockage graisseux), il faut aussi apprendre à se relaxer.
2.Vous réconcilier avec votre histoire :
Le rapport à la nourriture est différent dans chaque famille. Il y a celles qui ont manqué, alors il faut faire des réserves, finir les assiettes, se transformer en garde-manger ambulant.
Il y a celles qui réconfortent à coup de bonbons, de gâteaux et de chocolat chaud. Alors on mélange tout, la douceur d’un parent aimant qui rassure avec celle d’une sucrerie qui fond dans la bouche et au moindre problème, on trempe la cuillère dans le pot de pâte à tartiner (juste pour rire, posez un pot de pâte à tartiner au soleil ou sur un radiateur et observez le résultat)
Il y a encore toutes ces phrases, toutes ses croyances qui se sont inscrites en nous insidieusement et qui nous empêche de mincir : « Dans notre famille, nous sommes grosses de mère en fille », « toi quand tu es né, tu étais un estomac sur patte », « mange il faut reprendre des forces », « tu es enceinte, tu vas devoir manger pour deux », « tu as maigri, tu es malade ? »…
Et puis il y a les kilos des traumatismes petits ou grand, envelopper de graisse un corps désirable pour éloigner de soi les regards masculins quand on a été abusé (e), grossir pour prendre sa place quand on se sent rejeté (e), grossir suite à un changement important dans notre vie parce qu’on croit pouvoir se rassurer de cette façon.
Vous travaillerez sur vos émotions, vos croyances limitantes pour rendre à la nourriture son rôle premier de carburant pour les muscles, les organes et les neurones, vous apprendrez à vous détendre pour éloigner les compulsions alimentaires qui ne sont jamais la solution au problème.
3.Vous réconcilier avec la nourriture
Les régimes restrictifs font maigrir, personne ne dira le contraire. On prive le corps de carburant, il va d’abord consommer son eau, puis ses muscles puis sa graisse. On perd du poids, toujours. Pour y parvenir, on fait appel à la volonté. Pour maigrir vite, pourquoi ne pas suggérer la grève de la faim?
Mais, à un moment, le corps réclame sa dose de gras, de sucre, de calories, de pain, de chocolat, de saucisson, de frites. La volonté s’effiloche peu à peu, on craque, on culpabilise, on s’en veut, alors pour se réconforter, et puis au point où on en est… on se rue sur tout ce qui se trouve dans notre champ de vision, créant des crises d’hyperphagie. Le corps qui était en mode famine et stockait de plus en plus, se réjouit de cet apport de molécules nutritives et stocke tout en prévision de la famine suivante, d’autant plus que tout cela s’accompagne de culpabilité voire de dégout de soi, ce qui génère stress, cortisol etc… vous connaissez la suite.
Alors on reprend le poids perdu et même un peu plus car l’ensemble de l’édifice commence à se déséquilibrer et c’est le fameux effet yoyo qui arrive dans 95% des régimes basés uniquement sur la privation.
Encore non ! Aimez ce que vous mangez, mangez ce que vous aimez. Un corps et un mental reprogrammés, nettoyés des conditionnements émotionnels absorbent les aliments dont ils ont besoin et envie, sans excès ni restriction.
Retrouvez le plaisir simple de vous nourrir et de savourer sans culpabiliser. Et c’est ainsi que vous perdrez du poids, peut-être plus lentement, mais sûrement et durablement.
En synthèse, je vous propose d’agir sur tous les plans, de façon personnalisée, à votre rythme et avec le juste nombre de séances car tout le monde n’a pas le même corps, la même histoire ni les mêmes goûts. De plus l’effet est global, pas seulement sur le poids mais sur le bien-être en général (sommeil, moral…)
Alors qu’en pensez-vous ?