Hypnose et thérapies brèves

Soyez bien, simplement

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Insomnie : apprenez à dormir!

Quatre Français sur 10 se plaignent de mal dormir. Peut-être en faites vous partie, ou l’un de vos proches? Dans ce cas, je vous invite à lire cet article. Si vous êtes un bon dormeur, ou encore un petit dormeur, vous pouvez le lire aussi bien sûr 🙂 Vous découvrirez peut-être à quoi vous échappez. Nous verrons en quoi un bon sommeil est source de bonne santé, et comment l’hypnose vous aide à trouver l’équilibre de vos nuits

Etes-vous insomniaque?

L’insomnie se caractérise par des troubles du sommeil ayant des répercussions néfastes. A l’inverse, une personne qui ne dort naturellement que très peu d’heures, et ne rencontre pas de difficulté dans sa journée n’est pas insomniaque. C’était par exemple le cas de Winston Churchill (mort à 91 ans), Victor Hugo (83 ans), Jacques Chirac (87 ans), ces chanceux de la génétique pouvaient profiter de très longues journées parfois émaillées de micro-siestes. Néanmoins ce phénomène est rare. La majorité des petits dormeurs sont en réalité des insomniaques qui font avec.

Il faut aussi distinguer l’insomnie passagère, lié à un événement identifié et ponctuel, et l’insomnie récurrente.

L’insomnie est dite récurrente quand les troubles se répètent au moins trois fois par semaine pendant au moins 3 mois (Professeur Damien Léger, directeur du centre du sommeil à la Pitié Salpétrière). Il peut s’agir d’une difficulté à s’endormir (plus d’une demi-heure avant de trouver le sommeil), de réveils multiples pendant la nuit avec des difficulté de ré-endormissement, ou encore d’un réveil prématuré au petit matin, bien avant l’heure souhaitée, ou une combinaison des trois.

L’insomnie se caractérise par ses effets néfastes d’intensité variable: fatigue, irritabilité, trouble de la concentration, perte de vigilance, diminution des performances, anxiété, dépression, troubles cardio-vasculaires, diabète de type 2, obésité, etc… Et d’autres choses encore qui comptent parmi ces conséquences à court ou à long terme.

Pourquoi est-il important de bien dormir?

En plus d’éviter les conséquences néfastes énumérées précédemment, pendant notre sommeil, notre corps et notre mental récupèrent, se nettoient, se réparent, et apprennent. Les fonctions suivantes sont parmi les plus connues.

  • Les tissus du foie et des muscles se régénèrent
  • Le système immunitaire se renforce
  • Le cerveau élimine ses déchets
  • le système cardio-vasculaire se régule
  • l’hormone de croissance utile a tout âge pour la résistance physiologique est secrétée
  • les rêves permettent la résolution de problèmes
  • La mémoire des apprentissages s’active

Comment retrouver un bon sommeil?

Les conditions de l’environnement sont-elles réunies.

  • La luminosité: Vous est-elle adaptée? Certaines personnes préfèrent le noir complet, d’autres ont besoin d’un peu de clarté. Qu’en est-il pour vous?
  • La literie: le rappeler est banal, mais un matelas propre et dont la fermeté vous convient est nécessaire. Il en va de même pour les oreillers. Trop gonflés, trop plats, ils ne permettent pas à la nuque d’être positionnée correctement, avec des conséquences sur les épaules, la colonne vertébrale, des inconforts et des maux de tête. Le linge de lit a aussi son rôle à jouer: une couette ou une couverture trop lourde qui pèse sur la poitrine en créant une sensation d’oppression, peut être est catastrophique pour la nuit des anxieux. Savez vous qu’au 18ème siècle, on représentait les cauchemars comme un personnage monstrueux assis lourdement sur la poitrine du dormeur entraînant une sensation de paralysie dans le sommeil (illustration ci-dessous)
  • La température
  • Les bruits: On peut rarement agir sur les bruits extérieurs En dehors des bouchons d’oreille en cire, on peut essayer les endormissements avec des sons doux, bruits d’eau, de vague qui se substituent aux bruits gênants. Sur les ronflements d’une autre personne, j’y reviendrai un peu plus tard

The Nightmare de Johann Henrich Fussli (1781)

Juste avant de dormir…

  • Les écrans: là encore, il y a des choses à vérifier. l’une de mes consultantes, il y a quelques années, se plaignaient d’insomnie. Elle les mettait sur le compte de son rythme de travail stressant. Quand à l’issue de l’entretien, je lui ai conseillé d’arrêter de visionner depuis son lit, des films d’horreur avant de se coucher, elle m’a dit « c’est tout? »Nous avons procédé à quelques petits nettoyages émotionnels et une seule séance a suffi pour cette personne. On sait aujourd’hui que la lumière bleutée des écrans d’ordinateur, que les activités énervantes ne contribuent pas à un bon sommeil. Retrouver un bon sommeil suppose aussi un engagement, à vous de trouver quelle activité vous apaise le soir.
  • Les consommations. Ce qui stresse le corps stresse le mental. L’alcool s’il assomme et fait dormir dans un premier temps, provoque réveils nocturnes, crise d’angoisse, tachycardie. Les repas trop lourds à digérer ont un effet néfaste. Le tabac augmente le rythme cardiaque: vos poumons ont besoin d’oxygène. S’ils trouvent quand vous inspirez autre chose que cet oxygène, il vont devoir faire plus d’effort pour aller le chercher, donc la pompe va fonctionner plus vite… c’est mécanique. Tous mes consultants qui ont arrêté de fumer constatent une meilleure qualité de sommeil.

L’hypnose

L’hypnose est efficace pour agir contre l’insomnie. Apprentissage du lâcher-prise, visualisation dans le sommeil, création d’un lieu de bien-être virtuel dans lequel on retourne pour dormir, nettoyages émotionnels, etc…. les propositions sont nombreuses et sont à adapter à la problématique de chacun. Le ronflement du compagnon de lit peut devenir un bercement. Il est important aussi d’acquérir de l’autonomie et d’apprendre à mettre en place son petit rituel quand la tête se pose sur l’oreiller.

Elle peut être complétée par des exercices respiratoires qui apportent du calme, des plantes conseillées par un naturopathe, ou d’autres médecine douce.

Je conclurai cet article par cette célèbre phrase des hypnotiseurs du début du siècle dernier: des vieux bonhommes à barbichette et gros sourcils, qui prenaient leur voix de ténor pour dire…

Dormez, je le veux!

Stress, anxiété, peur: partie 2, la peur

2-LA PEUR

La peur est un mécanisme normal de survie qui se déclenche face à une menace identifiée, réelle et potentiellement mortelle.

Elle fait partie des six émotions universelles exprimées par le visage humain de façon quasiment réflexe,  avec le dégoût, la colère, la tristesse, la joie, la surprise. Elle nous permet tout simplement d’éviter les dangers.

L’espèce humaine a survécu et s’est développée grâce à quelques peurs ancestrales telles que la peur de la chute, la peur des prédateurs, la peur des espaces sans issue… 

De ces peurs ancestrales, nous avons gardé quelques dysfonctionnements : par exemple le vertige même quand objectivement nous sommes en parfaite sécurité. Imaginez-vous au sommet d’un immeuble. La rambarde de sécurité est à hauteur d’homme, le paysage est magnifique. Et pourtant, parmi vous, certains ne peuvent envisager de regarder en bas. Je prendrais encore l’exemple de l’inoffensive araignée de maison, à part pour les mouches et moustiques qu’elle prendra dans sa toile, pour qui présente t’elle un danger ? C’est le phénomène des monophobies (elles se porte sur un objet précis, ce qui diffère des phobies sociales, plus proches des troubles anxieux)

En effet, notre cerveau parfois nous joue des tours

La peur, est avant tout une réaction physiologique : face à un danger, le corps se prépare à « combattre ou fuir ». Différents processus physiques se manifestent alors : par exemple, une perturbation du rythme cardiaque, des tremblements, liés à la sécrétion d’adrénaline pour mobiliser les muscles, parfois un cri qui pourrait alors avoir pour origine d’effrayer le prédateur…

D’abord, nous percevons le danger : un coup de tonnerre qui nous signale la foudre, la vue d’une voiture qui fonce à toute allure dans notre direction, une odeur de brûlé…

Ensuite, notre cerveau traite cette information : cela signifie qu’il vérifie si perceptions/émotions/réactions ont une logique cohérente.

Soit le danger est confirmé, il faut maintenir la peur et agir : un mégot mal éteint a provoqué un départ de feu : prévenir les pompiers, utiliser l’extincteur, fuir s’il n’y a plus que ça à faire, nous sommes en montagne et l’orage est là, la foudre menace, il faut chercher un abri, vous vous promenez en forêt, un sanglier déboule face à vous, blessé par un chasseur, il veut sauver sa peau et peut devenir menaçant, la peur est utile, vous êtes prêt à fuir, (attention, un sanglier ça peut courir très vite:) ) ou à grimper dans un arbre.

Soit le danger n’est pas réel et les signaux de la peur peuvent s’arrêter. L’orage gronde, mais nous sommes à l’abri, ce que l’on a pris pour une vipère lors d’une promenade en forêt est en réalité une branche tordue.

Parfois, le cerveau ne dit pas stop, et malgré l’absence de danger réel, la sensation de peur subsiste. C’est ce qui se produit dans les troubles anxieux, les angoisses : le cerveau ne sait pas dire stop aux sensations de peur, qui deviennent ainsi permanentes, latentes.

L’hypnose donne de très bons résultats sur les phobies et les peurs en général.

D’abord nous regarderons cette peur, à quoi elle ressemble, comment le corps l’exprime afin de la connaître , pour reprendre le proverbe chinois, il faut « chevaucher son tigre ». c’est ce qui permet de le dompter, avec deux objectifs principaux:

  1. Lever les freins, procéder à des nettoyages émotionnels, des techniques de séparation, des dissociations qui permettent à l’inconscient de gérer l’objet de la peur.
  2. Apporter des ressources, des situations de réassurance, des voyages dans le temps…

Votre hypno-praticienne définira la stratégie d’accompagnement la plus appropriée à votre objectif.

Pour l’anxiété et l’angoisse : suite dans l’article à venir

Stress, peur, anxiété: partie 1, le stress

Dans le langage commun, ces sensations sont souvent confondues. Pourtant, si elles ont des liens évidents les unes avec les autres, elles n’ont pas la même origine, ne mettent pas en jeu les mêmes processus, et pas toujours les mêmes solutions. Essayons d’y voir plus clair. (Nota bene: cet article ne fera pas référence au stress post traumatique dont les processus sont très différents et qui fera l’objet d’un autre article)

1-LE STRESS

Souvent on distingue deux sortes de stress, d’une part, le stress utile, positif nécessaire, d’autre part un stress qui lui à l’inverse est nocif pour l’organisme.

Au départ du stress, le processus est le même. Il s’agit d’un processus physiologique qui permet au corps et au mental de créer une situation d’équilibre. Prenons un exemple.

Julie doit passer un oral. Elle a bien révisé. Le matin de l’examen, elle se sent stressée, une tension nerveuse est perceptible, elle commence à penser qu’elle ne sait rien et qu’elle ne va pas pouvoir faire face à l’examinateur. C’est bien normal n’est-ce pas? Son corps et son mental sont en train de se préparer à l’épreuve: elle sécrète des hormones, principalement l’adrénaline, qui vont lui permettre de mobiliser ses ressources, sa mémoire, de stimuler sa pensée, d’adapter sa posture physique. Quand c’est terminé, le stress retombe, le corps et le mental se relâche. Imaginons un instant qu’elle n’aie pas ressenti ce stress, ces ressources n’auraient pas été si bien mobilisées.

Le processus normal de gestion du stress

  • Une réaction d’alarme: la cause du stress survient : dossier urgent, examen, mauvaise nouvelle, conflit, changement imprévu… Elle déclenche la réaction hormonale qui prépare à faire face.
  • Une phase de modulation: l’organisme régule la quantité d’hormone utile.
  • La phase où on fait face en étant dans l’action (Julie passe son oral)
  • La phase de relâchement: quel que soit le résultat, Julie se sent soulagée. C’est fini.
  • La phase de récupération: beaucoup d’énergie a été consommée, il faut se reconstituer. (Ecouter ses besoins physiologiques: se reposer, s’alimenter sainement, se réhydrater…)

Le problème n’est pas le stress mais son excès, et sa maîtrise. Je cite John MacEnroe: « Le trac est fondamentalement le même chez un champion et chez un débutant. La différence vient que le premier a appris à mieux le maîtriser que le second ». Célèbre joueur de tennis de la fin du siècle dernier, il était réputé pour ses coups de colère en plein matchs. Certains parmi vous se souviennent de lui. C’est une des techniques que cet excellent joueur utilisait pour moduler son stress sur les courts. Cependant, je ne recommande pas cette méthode qui lui a valu de nombreux déboires, dont 2 mois d’exclusion du circuit en 1987.

L’excès de stress

Pourquoi à un moment, le stress n’est-il plus géré naturellement?

il faut préciser que pour chacun, les réactions face à un stimulus stressant seront bien sûr différentes. Le stress est le plus souvent digéré normalement et ne nécessite pas d’intervention particulière.

Le processus normal s’enraye pour diverses raisons:

  • L’alarme est trop forte pour que l’on puisse faire face: Julie pensait qu’il y aurait un examinateur, ils sont 4, la salle qu’elle connait bien est en travaux et on doit en changer, elle se rend compte en discutant avec un autre étudiant dans le couloir qu’elle a oublié de réviser tout un chapitre. Elle perd ses moyens, bredouille. Son coeur bat à toute vitesse, son visage est brûlant, ses jambes sont en coton. saura t’elle retrouver ses moyens? si elle a appris à le faire, oui. Sinon, ça n’est pas sûr.
  • La période d’alarme dure trop longtemps. Julie n’a pas seulement un oral. Elle est dans un cursus où la pression est constante, une perte d’illusion survient. Elle sent qu’elle ne va pas s’en sortir, qu’elle a fait un mauvais choix d’orientation, et que de toute façon, cela n’a plus vraiment d’importance.
  • Les stress se cumulent. En plus de tout cela, sa grand-mère vient de décéder. Elle est au bord du conflit avec son colocataire qui est très sympathique mais beaucoup trop bruyant.

Quand le stress est trop élevé, qu’il n’est plus géré naturellement, physique et psychisme en subissent les conséquences. L’énergie consommée par cette gestion du stress en excès n’est plus consacrée à l’usage normal: les défenses immunitaires s’affaiblissent, laissant la porte ouverte à différentes maladies. Le fonctionnement des organes en pâtit entrainant par exemple des troubles cardio vasculaires, des diarrhées, et autres problèmes digestifs. Le sommeil se détériore, l’anxiété apparaît voire la dépression. Evitons d’en arriver là.

Des solutions?

Avant d’en arriver à des conséquence qui nécessiteraient des interventions plus lourdes, des solutions simples sont à mettre en oeuvre qui visent à « prendre soin de soi« , de son psychisme mais aussi de son corps qui est le premier véhicule du stress.

Chez soi

  • Installer des routines dans sa journée, sur les heures de coucher et de lever, les ritualiser
  • Cultiver ou rétablir le lien social, amical, familial pour obtenir du soutien. La sensation de se sentir soutenu est essentiel.
  • Cultiver ou rétablir ses rituels sociaux ( pratiques spirituelles, fêtes rituelles et familiales) qui permettent de retrouver des repères temporels et affectifs.
  • Pratiquer une activité relaxante: auto-hypnose, yoga, sophrologie
  • respirer : pranayama, cohérence cardiaque, respirations conscientes
  • Massage ou auto-massage
  • Pratiquer un sport qui vous fait plaisir et qui vous permettra d’éliminer les excès d’hormones du stress tout en générant des endorphines, la fameuse hormone du bonheur.
  • Diminuer et mieux encore supprimer les toxiques qui fatiguent le corps (alcool, tabac…)

En accompagnement, selon votre niveau de stress et son origine, selon votre histoire de vie, un accompagnement pourra comporter différents axes

  • L’installation d’un lieu de sécurité
  • Des nettoyages émotionnels
  • Des techniques de deuils
  • l’apprentissage du lâcher-prise
  • et plein d’autres choses encore

Restez serein! Soyez bien, simplement

A suivre: la peur

Pour mincir , faites la paix!

Vous voulez rentrer dans votre maillot cet été, vous alléger pour faire du bien à vos articulations, à votre corps, vous voulez vous sentir plus beau  ou plus belle, gagner en confiance, en bien-être, faire coller l’image que vous avez à l’intérieur avec celle que vous renvoie votre miroir…

Quelle que soit votre motivation à perdre du poids, ma proposition pour mincir durablement, agréablement, c’est de vous réconcilier, de faire la paix avec votre corps, avec votre histoire, avec la nourriture

1.Vous réconcilier avec votre corps

Quel corps désirez-vous ? Celui des magazines qui vous conditionnent à vous trouver trop gros, trop grosse, trop mou, trop molle, insuffisamment musclé (e)

Mais n’êtes-vous pas aussi trop petit(e) , trop grand(e), trop ridé(e), vos yeux et votre peau sont-ils de la bonne couleur, votre bouche assez pulpeuse, votre barbe assez fournie, vos seins assez haut, vos jambes assez longues, vos bras assez courts, et la tête et la tête, et le cou et le cou?  Que voudriez-vous encore changer pour correspondre à ces images de papier ?

Non ! vous vous rendez bien compte que cela est un leurre.  Oubliez ces chimères dont le seul but est de vous faire consommer après vous avoir fait rêver.

Votre objectif doit vous ressembler, être accessible et motivant, correspondre à votre morphologie, à votre forme, à votre individualité.

Se réconcilier avec son corps, c’est aussi redécouvrir ses sensations, de faim, de satiété, le respecter, s’arrêter de manger quand il est plein, lui apporter ce dont il a besoin quand il est vide. C’est aussi retrouver le plaisir, oublier la culpabilité quand on mange un carré de chocolat ( la culpabilité génère du stress qui génère une sécrétion de cortisol qui favorise le stockage graisseux), il faut aussi apprendre à se relaxer.

2.Vous réconcilier avec votre histoire :

Le rapport à la nourriture est différent dans chaque famille. Il y a celles qui ont manqué, alors il faut faire des réserves, finir les assiettes, se transformer en garde-manger ambulant.

Il y a celles qui réconfortent à coup de bonbons, de gâteaux et de chocolat chaud. Alors on mélange tout, la douceur d’un parent aimant qui rassure avec celle d’une sucrerie  qui fond  dans la bouche et au moindre problème, on trempe la cuillère dans le pot de pâte à tartiner (juste pour rire, posez un pot de pâte à tartiner au soleil ou sur un radiateur et observez le résultat)

 Il y a encore toutes ces phrases, toutes ses croyances qui se sont inscrites en nous insidieusement et qui nous empêche de mincir : « Dans notre famille, nous sommes grosses de mère en fille », « toi quand tu es né, tu étais un estomac sur patte », « mange il faut reprendre des forces », « tu es enceinte, tu vas devoir manger pour deux », « tu as maigri, tu es malade ? »…

Et puis il y a les kilos des traumatismes petits ou grand, envelopper de graisse un corps désirable pour éloigner de soi les regards masculins quand on a été abusé (e), grossir pour prendre sa place quand on se sent rejeté (e), grossir suite à un changement important dans notre vie parce qu’on croit pouvoir se rassurer de cette façon.

Vous travaillerez sur vos émotions, vos croyances limitantes pour rendre à la nourriture son rôle premier de carburant pour les muscles, les organes et les neurones, vous apprendrez à vous détendre pour éloigner les compulsions alimentaires qui ne sont jamais la solution au problème.

3.Vous réconcilier avec la nourriture

Les régimes restrictifs font maigrir, personne ne dira le contraire. On prive le corps de carburant, il va d’abord consommer son eau, puis ses muscles puis sa graisse. On perd du poids, toujours. Pour y parvenir, on fait appel à la volonté. Pour maigrir vite, pourquoi ne pas suggérer la grève de la faim?

Mais, à un moment, le corps réclame sa dose de gras, de sucre, de calories, de pain, de chocolat, de saucisson, de frites. La volonté s’effiloche peu à peu, on craque, on culpabilise, on s’en veut, alors pour se réconforter, et puis au point où on en est… on se rue sur tout ce qui se trouve dans notre champ de vision, créant des crises d’hyperphagie. Le corps qui était en mode famine et stockait de plus en plus, se réjouit de cet apport de molécules nutritives et stocke tout en prévision de la famine suivante, d’autant plus que tout cela s’accompagne de culpabilité voire de dégout de soi, ce qui génère  stress, cortisol etc… vous connaissez la suite.

Alors on reprend le poids perdu et même un peu plus car l’ensemble de l’édifice commence à se déséquilibrer et c’est le fameux effet yoyo qui arrive dans 95% des régimes basés uniquement sur la privation.

Encore non ! Aimez ce que vous mangez, mangez ce que vous aimez. Un corps et un mental reprogrammés, nettoyés des conditionnements émotionnels absorbent les aliments dont ils ont besoin et envie, sans excès ni restriction.

Retrouvez le plaisir simple de vous nourrir et de savourer sans culpabiliser. Et c’est ainsi que vous perdrez du poids, peut-être plus lentement, mais sûrement et durablement.

En synthèse, je vous propose d’agir sur tous les plans, de façon personnalisée, à votre rythme et avec le juste nombre de séances car tout le monde n’a pas le même corps, la même histoire ni les mêmes goûts. De plus l’effet est global, pas seulement sur le poids mais sur le bien-être en général (sommeil, moral…)

Alors qu’en pensez-vous ?

EMDR ou DNR?

EMDR. Vous connaissez peut-être cet acronyme étrange désormais répandu dans le milieu des thérapies brèves et auprès des consultants qui y ont recours de plus en plus fréquemment pour traiter l’effet de stress post traumatique principalement.

Savez vous ce qu’il signifie ? : Eye Movement Desensitization and Reprocessing , en francais Désensibilisation et Retraitement par les mouvements oculaires. Vous voilà bien avancé n’est-ce pas?

Ce procédé a été inventé par Francine Shapiro, psychologue new-yorkaise, un peu par hasard. Elle avait observé quand elle n’était pas au mieux de sa forme, ses yeux bougeaient beaucoup et qu’ensuite ça allait mieux. La légende urbaine a même prétendu, à une époque que c’était en regardant les écureuils de Central Park passer devant elle de droite à gauche puis de gauche à droite qu’elle avait pris conscience du phénomène, on en raconte parfois….!

Elle l’a ensuite développé, expérimenté, testé et aujourd’hui c’est une méthode largement utilisée et avec succès. Le principe en est simple si sa réalisation n’est pas à mettre entre toutes les mains. En règle générale, quand on vit un événement difficile, notre cerveau est en capacité de traiter normalement cette information, sans avoir recours à la thérapie, heureusement. Il arrive parfois, parce que cet événement est perçu comme particulièrement intense qu’il ne soit pas traité normalement par notre système naturel de traitement de l’information. Il reste « coincé » quelque part, avec tous les ressentis qui s’y rattachent, ravivés à la moindre occasion. Le processus d’EMDR permet le retraitement de ces informations

Le DNR est un procédé qui reprend peu ou prou les mêmes principes en les enrichissant. Nos souvenirs sont géolocalisés dans notre cerveau. Avez vous remarqué, quand vous faites un effort de mémoire, votre regard se positionne dans une direction précise, vos yeux s’orientent. Faites le test: souvenez-vous de votre première voiture, sa marque, sa couleur, prenez le temps et remarquez la direction de votre regard.

Le DNR utilise aussi les mouvements oculaires, les tapotements symétriques. S’ajoute aussi, en plus, selon une méthodologie bien précise, l’utilisation de vos images internes pour retravailler les comportements, les émotions, les croyances induits par les événements.

On peut pour cela s’appuyer sur des souvenirs précis, ou simplement sur des sensations, sur la présence de symptômes. Le DNR permet de travailler sur des traumatismes, des phobies, des émotions récurrentes et irrépressibles comme la colère, la tristesse, la jalousie… de changer des comportements, des croyances, de permettre a une personne de faire un deuil qui n’avait pas été fait correctement…

Certains protocoles sont assez simples pour que vous puissiez vous les approprier et les réutiliser facilement et sans risque, les ajoutant ainsi à votre propre boite à outils du bien-être.

Dans ma boite à outil, le DNR vient enrichir les autres pratiques, me permettant selon votre situation, votre besoin de changement, d’utiliser les unes ou les autres dans un seul objectif: l’efficacité au service de votre mieux être.

Blessures d’enfance…

L’autre jour, j’achetai des produits de saison sur le marché quand je fus alertée par les pleurs d’un enfant d’environ trois ans. Il semblait perdu, les larmes inondaient son visage. Je me suis accroupie à sa hauteur pour le réconforter. Je ne voyais plus que des jambes et des chaussures. Je veillais à conserver mon équilibre car à cette hauteur, on se fait vite bousculer. Un homme se mit à notre niveau et l’enfant se jeta dans ses bras. C’était son père qui venait de choisir le melon dominical…Ce papa affairé n’est pas un bourreau d’enfant, il n’a jamais quitté son enfant du regard , il n’a pas failli à son devoir, l’enfant était dans son champ de vision à chaque seconde. En revanche le petit lui, ne voyait plus son père. Vous comprenez bien qu’il ne s’est rien passé d’inhabituel ni de grave, et que c’est juste une différence de point de vue entre l’enfant et l’adulte: scène de la vie quotidienne!

Et bien parfois il n’en faut pas plus pour que ce banal « non-incident » reste profondément gravé comme une blessure qui va modeler certains comportements chez l’adulte que ce petit chaland deviendra. Le petit enfant interprète la vie de son point de vue qui n’est pas celui de l’adulte car son parent est la principale référence et lui du haut de ses trois ans ne sait pas relativiser, il prend tout au premier degré. Je me rappelle des hurlements de terreur d’un neveu à qui j’avais dit avec affection que j’allais le manger! L’enfant voit tout du petit bout de sa lorgnette. Ce petit chaland développera peut-être, pour si peu, une peur de l’abandon, qui générera chez lui de la dépendance affective, de la possessivité, de l’instabilité affective… ou peut-être pas, nul ne peut le prévoir.

Nous avons tous nos blessures d’enfance, plus ou moins profondes, plus ou moins handicapantes. Heureusement, nous disposons aussi, la plupart du temps des moyens de les réparer tout au long de notre vie, grâce à notre résilience naturelle (écouter Boris Cyrulnik) . Lise Bourbeau dans son best-seller « cinq blessures qui empêchent d’être soi-même » décrit ainsi l’abandon, le rejet, la trahison, l’injustice et l’humiliation. Selon d’autres auteurs , on peut aller jusqu’à 14 blessures.

Ces blessures peuvent aussi avoir de belles conséquences, ainsi l’enfant « abandonné » quand il dépasse son syndrome peut devenir excellent en gestion des relations, il est médiateur, pacificateur.

Quand les blessures sont trop intenses, trop présentes, elles ne cicatrisent pas et le moindre événement ouvre les plaies trop mal refermées, jamais vraiment nettoyées. C’est alors que l’on commence à reproduire des schémas toujours identiques dans ses relations par exemple.

exemple 1: l’enfant « invisible » passe sous le radar, inaperçu. Il se sent peu accepté, peu reconnu. Il a de la difficulté à percevoir l’importance qu’il revêt aux yeux des autres, à trouver sa place, à sentir ses forces. Adulte, il peut être perfectionniste et jamais satisfait de son travail car persuadé qu’il n’est pas à la hauteur. Il est une force vive qui sait reconnaître les forces des autres mais rarement les siennes. C’est le client parfait pour le complexe de l’imposteur. (pour plus d’informations sur ce syndrome, je vous invite à consulter passeport santé en cliquant sur le lien ci-dessus)

Il a besoin de reprendre sa place dans le monde

Exemple 2: l’enfant « sacrifié », est toujours prêt à laisser sa place, il reproduit des schémas de dévalorisation de lui-même, il a du mal a exprimer ses limites, à dire non. On profite de lui et il se respecte peu lui-même.

Il a besoin de retrouver le respect de lui même et à faire respecter ses limites.

Ces descriptions sont sans doute caricaturales, tout est question d’échelle. Et souvent, on apprend à vivre avec nos blessures, à tourner autour en quelque sorte.

Si en revanche, il y a de la souffrance, alors il faut agir.

En hypnose, on va aller faire des nettoyages, apporter des ressources, utiliser des protocoles de « reparentage », aller soigner cet « enfant intérieur » en douceur, sans culpabiliser qui que ça soit, sans aller fouiller dans les origines, sans y passer des jours, mais en se projetant au contraire dans un futur meilleur…

Si ce sujet vous concerne, appelez-moi .

Hypnotiquement vôtre

Respirez!

Respirer, quoi de plus naturel ?

C’est ce que nous faisons, inconsciemment, perpétuellement, de notre premier souffle à notre dernier.

La respiration consciente aussi une merveilleuse fonction de notre organisme, elle fait le lien entre notre corps et notre esprit. Vous avez déjà remarqué combien respirer profondément simplement 3 ou 4 fois apaise l’esprit.

Quand vous êtes un peu stressé, ou simplement déconcentré, quand vous avez besoin de prendre de la hauteur par rapport à une émotion difficile, pour améliorer votre sommeil et de façon générale, vous rééquilibrer, il n’est pas toujours nécessaire d’aller voir son médecin où sa thérapeute préférée 😊.

Ceux qui me suivent me connaissent, ma mission, mon leit-motiv, c’est d’apporter un peu plus de bien-être, à mon niveau, sur cette planète. Parfois ça passe par un accompagnement en cabinet, mais il m’importe aussi que chacun dispose d’un maximum d’autonomie pour aller bien, c’est pourquoi par exemple, je forme mes clients à l’auto-hypnose.

C’est aussi pour cette raison que je vous offre à partir de maintenant, des courtes vidéos présentant des techniques respiratoires et leurs indications

Vous les retrouverez dans l’onglet « je vous accompagne/ techniques respiratoires simples », la liste se trouve ci-dessous.

Améliorer la concentration, détoxifier vos muscles, augmenter votre énergie et votre endurance avec la Respiration Triangulaire Sud

Se préparer au sommeil, lutter contre l’insomnie, se relaxer grâce à la Respiration Triangulaire Nord

Maîtriser une émotion douloureuse, calmer une compulsion, se relaxer grâce à la Respiration en Carré

Chaque mot compte!

Notre cerveau si merveilleusement complexe fait de chacun de nous un être unique. Il est aussi parfois assez binaire, et il faut lui parler gentiment car il entend tout ce que vous dites et surtout il l’enregistre 🙂 C’est une boucle, un cercle: vous pensez, vous dites, vous vous entendez, vous enregistrez, vous pensez, vous dites, vous vous entendez, vous enregistrez, et ainsi de suite…..

Ce cercle peut être vicieux ou vertueux, à vous de choisir. Si vous répétez sans cesse, que vous avez des problèmes (qui n’en n’a pas?), vous vous enfoncez peu à peu dans une posture de victime, qui va vous attirer de nouveaux problèmes…

C’est pourquoi il est très important de bien réfléchir au vocabulaire que nous employons.

un premier mot à chasser de votre vocabulaire: le mot problème. Remplacez-le par défi, ou projet, ou objectif, ou tout autre mot positif qui vous convient mieux.

Dans le premier cas, vous êtes victime de vos problèmes, des aléas de la vie, dans l’autre cas, vous êtes acteur, moteur de votre vie.

Par exemple:

Depuis longtemps, j’ai des problèmes de confiance en moi, c’est à cause de mes parents qui m’ont mis trop de pression.

Versus

J’ai un défi à relever, aujourd’hui je souhaite aller de l’avant et faire grandir ma confiance en moi.

A la lecture de ces deux phrases, posez vous la question de ce qu’elles vous inspirent, laquelle est la plus stimulante, motivante?

Alors à partir de maintenant, hop… plus de problèmes, que des défis!

Conflits interpersonnels, en maîtriser les émotions

« Je vais voir mon frère, je sens qu’on va encore s’engu…., de toute façon il s’imagine que j’ai la belle vie et qu’il n’y a que lui qui fait des efforts pour les parents»- citation anonyme et unanime

Le désaccord, la colère, le conflit sont nécessaires, c’est aussi une affirmation de soi, de ses idées, de ses opinions, une énergie. A une condition tout de même, c’est que ça soit constructif. 
Mais quel dommage de se disputer systématiquement avec les personnes que l’on aime, ou avec un collègue avec qui nous passons tant de temps. Quelle perte d’énergie quand, au lieu de s’en réjouir, on appréhende certaines rencontres car on sait à l’avance que ça va partir en vrille, que les mots et les maux vont fuser, trop vite, faire mal et qu’on va le regretter, mais que c’est plus fort que nous !

Il est pourtant simple de faire évoluer ses perceptions, son mode de communication, de se mettre un peu plus à la place de l’autre, de l’écouter un peu mieux…sans pour autant renoncer à nos opinions.
Changer de perspective, travailler sur la colère, faire le deuil de la souffrance que nous a infligé une personne, réviser ces histoires de place familiale que l’on traîne depuis trop longtemps, ce sont de belles évolutions en perspective n’est-ce pas ?

Arrêter de fumer

Certains praticiens vont vous proposer des arrêts du tabac en une séance, claquement de doigt, baguette magique? Y parvenir est le fantasme de tous les praticiens en hypnose, je suis passée par là aussi, je le reconnais.

Cependant, un fumeur peut fumer pour de multiples raisons et il faut s’attaquer à la racine du problème: motivation, loyautés familiales, plaisir, histoire de vie compliquée…. les causes sont nombreuses et par conséquent les traitements sont à personnaliser.

La quantité de cigarettes quotidiennes, est secondaire par rapport à la façon dont la personne qui fume s’implique dans sa démarche.

Alors je ne vous ferai pas de fausses promesses. Comme pour tout défi auquel on se confronte en hypnose, l’arrêt du tabac nécessite avant tout un bon entretien qui permet de déterminer les tenants et les aboutissants. Et le nombre de séances sera adapté à chacun.

J’ai parmi mes clients, accompagné Bruno, âgé de 60 ans qui fumait deux paquets par jours en ayant commencé vers l’age de 15 ans. Son souffle était catastrophique, amoureux de la vie, il commençait à avoir peur de tous les risques cardiovasculaires, du cancer… Il lui a fallu quatre séances. Aujourd’hui, que lui importe le nombre de séances , il ne regrette pas l’argent dépensé ni les efforts accomplis pour sa santé retrouvée!

J’ai aussi accompagné Véronique qui ne fumait que 6 cigarettes par jours mais qui se sentait incohérente avec son style de vie , proche de la nature, écologiste, en quête de spiritualité…Toutefois, malgré sa faible consommation, elle ne parvenait pas à arrêter seule et s’en voulait sans comprendre. Il lui a fallu deux séances quand même. Jeune fille, elle avait commencé à fumer avec son grand père et le fait d’arrêter était vécu par elle comme une trahison. C’est là- dessus que nous avons travaillé en priorité.

Si vous êtes fumeur, pensez à tous les bénéfices qu’il y a à arrêter de fumer… oubliez la baguette magique, le professionnalisme est bien plus efficace!


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